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Üdv Magyarországról! (bonjour de Hongrie !)
C’est un parcours « full international » qui a conduit Emmanuel Saincaize (96) à embrasser depuis une dizaine d’année le métier de coach professionnel.
Mais avant qu’il nous donne sa vision de son métier, revenons sur son parcours.
Né en 1974, Emmanuel Saincaize rentre à l’ESSCA en 1992 pour suivre une majeure Finance Comptabilité d’entreprise en alternance. Son diplôme en poche, plutôt que de faire un service militaire « classique », il choisit de commencer son parcours professionnel par une expérience de coopération internationale (VIE aujourd’hui) de 2 ans à Budapest en Hongrie.
1993, c’est la date de la création du campus ESSCA Hongrois rendue possible par la chute du rideau de fer. Il participe activement au lancement de ce campus qui affiche désormais 30 ans d’existence.
En 1995, fort de cette expérience riche et d’une maitrise toute nouvelle de la langue hongroise, il est recruté par le groupe Lesaffre, leader mondial de la fermentation alimentaire, pour occuper le poste de Contrôleur de Gestion. Il intervient d’abord sur la seule Hongrie puis très rapidement sa zone de responsabilité est élargie à 8 pays d’Europe centrale.
En 2003, le groupe lui propose un nouveau challenge en lui confiant la Direction Générale d’un nouveau site industriel en Ukraine spécialisé dans les biotechnologies et notamment les levures de panification. Pour l’anecdote, cette usine est située à Kryvyï Rih qui est la ville de naissance de Volodimir Zelinsky.
En 2006, fin de mission, Emmanuel rentre en Hongrie, terre natale de son épouse. Toujours au sein du groupe Lesaffre, il y occupe une mission de transition en réorganisant les entités du groupe pour l’Europe centrale.
En 2008, il souhaite faire un bilan de compétence pour y voir plus clair sur la poursuite de sa carrière et découvre à cette occasion le coaching (du côté coaché…).
Hasard ou non, un an après, en 2009, il quitte le groupe Lesaffre pour rejoindre ce qui va devenir le groupe Engie. Il est Secrétaire Général du groupe pour la Hongrie et organise la fusion locale des 2 entités GDF et Suez. Une mission passionnante qui lui permet de mettre en pratique sa connaissance des langues, compétence essentielle pour gérer des équipes multiculturelles, sa parfaite maitrise du terrain et son expérience déjà considérable.
En 2011, une réorganisation au sein d’Engie l’amène à se poser la question : que faire maintenant pour la deuxième partie de sa carrière ?
S’appuyant sur son récent bilan de compétence, il décide de changer radicalement de carrière pour embrasser celle de coach. Il choisit d’intégrer une école de coaching accréditée par l’ICF (International Coaching Federation), pour 9 mois de formation. Diplôme en poche, il intègre en 2012 un cabinet local de formation et de consulting – Develor.
En 2015, il quitte le cabinet pour voler de ses propres ailes en tant qu’indépendant en créant la structure SENSEO Leadership.
En 2022, fort de plus de 3 500 heures d’accompagnement avec plus de 350 dirigeants et cadres supérieurs, il obtient le label MCC, le plus haut niveau de certification individuelle internationale délivré par l’ICF pour les coachs professionnels, et détenu par environ 5% des coachs dans le monde, dont 42 seulement en France.
Mais laissons-le revenir lui-même sur cette période anxiogène mais qui est devenue vite enthousiasmante.
Pourquoi/comment suis-je devenu coach…
« Un an avant de quitter mon dernier poste de cadre en entreprise à l'occasion d'une réorganisation qui rendait caduque la fonction que j'occupais alors, j'ai vécu une expérience douloureuse de burn-out, à un stade pas encore trop avancé : absence de plaisir, absence de but réel dans ma mission, et prise de conscience d'un décalage croissant entre mes valeurs/mon identité, et la pratique que je voyais en cours sur mon lieu de travail.
Avec l'aide de coachs professionnels, j'ai pu me reconnecter à moi-même, découvrir et accepter mes propres talents et limites, et réaliser que je pouvais élaborer MA manière de soutenir les gens autour de moi dans l'organisation, différemment.
Au moment de quitter cette entreprise, fin 2011, et en me posant la question de savoir ce que j'avais profondément envie de faire professionnellement au cours des prochaines décennies, et ce que je ne voulais plus faire ou vivre, l'idée de devenir coach pour accompagner les transformations individuelles et des organisations a tout naturellement émergé, et je me suis dit que c'était "maintenant ou jamais" pour tenter l'aventure et en avoir le cœur net.
Partir du bon pied
J'ai alors fait un choix déterminant au moment de me lancer dans l'exploration du métier de coach, en choisissant une formation initiale accréditée par un organisme de référence, reconnu internationalement - l'ICF (International Coaching Federation).
Le choix d'un « label », un gage de qualité pour mes futurs clients, et qui me mettait sur la voie d'un développement professionnel continu, encadré par un référentiel de compétences, elles-mêmes validées par un système de certification individuelle des coachs.
Aujourd'hui, après 10 ans d'expérience, ce sont des centaines d'heures de formation et de supervision qui m'ont permis d'acquérir les compétences et les réflexes nécessaires au bon accompagnement de mes clients.
Je me suis formé à diverses approches ou méthodes complémentaires telles que l'Analyse Transactionnelle, la Gestalt, la psychologie positive (avec l'Appreciative Inquiry), la Systémie, la Communication Non-violente, et à divers outils psychométriques ou d'accompagnement des évaluations feedback 360 degrés.
Que recouvre le coaching ?
Si je reprends la définition officielle du coaching par l'ICF, le coaching est "une alliance entre le coach et ses clients dans un processus qui suscite chez eux réflexion et créativité afin de maximiser leur potentiel personnel et professionnel".
C'est à dire que ma posture de coach est vraiment celle d'un accompagnateur, d'un facilitateur ou catalyseur de la réflexion profonde de mes clients sur leurs sujets significatifs, en vue de les aider à trouver des morceaux de solution dans l'assemblage desquels je les accompagnerai éventuellement, pour qu'ils expriment le meilleur d'eux-mêmes dans un maximum de situations.
Le coaching professionnel, distinct de métiers avec lesquels on le confond parfois partiellement - comme la formation, le mentoring, le consulting - ne sous-tend pas d'expertise sectorielle ou "métier" de la part du coach.
Certes, une connaissance ou une expérience du monde de l'entreprise, des dynamiques interpersonnelles qui s'y jouent, des enjeux et difficultés auxquels font face nos clients aident à la création du lien de confiance indispensable au départ pour envisager ou débuter une collaboration, mais durant le travail de coaching lui-même, cela ne doit pas rentrer en compte voire interférer dans la collaboration.
Aussi, ce qui me nourrit tout particulièrement dans l'exercice de cette profession, c'est la diversité des rencontres qu'il permet avec des individualités, des contextes, des situations tellement différentes les unes des autres, que ma curiosité naturelle est grandement satisfaite. Un autre élément qui me nourrit au plus haut point l'alignement avec des valeur d'altruisme, de respect et de recherche de sens à nos actions, qui me sont chères.
Une certification qui vient couronner un virage réussi
L'obtention du 3e et plus haut niveau de certification professionnelle par l'ICF (MCC - Master Certified Coach) il y a un an tout juste, rentre pour moi dans la continuité d'une démarche de développement professionnel et personnel permanente, ainsi qu'une recherche de l'excellence au service de mes clients.
Certes la destination aussi compte, et c'est une satisfaction voire une fierté personnelle de compter parmi les 5% de coachs certifiés dans le monde qui détiennent ce "label", mais au-delà c'est vraiment le chemin qui y a mené qui a été riche d'enseignements et de remises en question : des mois de travail avec différents clients pour produire des enregistrements qui seront validés après avoir été passés au cribles par des assesseurs indépendants et certifiés, des heures de revue et d'approfondissement avec mon mentor, du travail de supervision, etc.
Désapprendre certaines habitudes, se détacher du process, des méthodes et des outils pour travailler encore plus en profondeur dans l'instant, sur la présence de ce qui est et apparait en cours de séance, oser des feedbacks encore plus directs, des interventions plus "challengeantes" à l'endroit du client, tout en maintenant le niveau de confiance et de sécurité nécessaires à son développement, etc.
C'est donc quelque part un privilège, un honneur, mais avant tout une grande responsabilité à mes yeux, de promouvoir d'une certaine manière l'excellence d'une profession encore en pleine évolution et en voie de maturation, sur des marchés où il est parfois difficile de "distinguer le bon grain de l'ivraie" pour les clients, entre la multitude de praticiens.
Vous souhaitez en savoir plus sur le métier de coach, vous recherchez un accompagnement pour vous-même ou l’un de vos collaborateurs ?
Mes coordonnées :
Emmanuel Saincaize
@ : emmanuel@senseo-leadership.com
T : +36 30 361 1665
Sur le coaching, l’ICF, le niveau de certification MCC :
- https://www.coachfederation.fr/devenir-coach/certification-coaching/
, ou on retrouve les critères de certification des 3 niveaux, et quelques données chiffrées datant de janvier 2021 :
Plus de 35 000 coachs sont certifiés ICF dans le monde.
- 19 900 coachs ont la certification ACC (437 en France)
- 13 900 coachs ont la certification PCC (349 en France)
- 1 350 coachs ont la certification MCC (42 en France) -> soit ±5%
- https://coachingfederation.org/credentials-and-standards/credentials-paths/mcc-credential
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