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Xavier Camby, promo 1988, l'humain au coeur d'un management durable
09 janvier 2014
Portrait de diplômés
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Quand et pourquoi avez-vous intégré l’ESSCA ?
Je suis né et j'ai grandi en Bretagne. L'ESSCA jouissait d'une excellente réputation dans tout l'Ouest de la France. J'ai donc tenté le concours et j'ai été reçu en 1984, passant ensuite trois merveilleuses années à l'école comme à Angers. J'ai effectué ma dernière année à Vienne, en Autriche, aussi riche et formatrice que les 3 précédentes.
Quel est votre parcours après l’ESSCA ?
Au retour de Vienne, après une année sclérosante dans une banque à Paris, j'ai entrepris un 3ème cycle en droit, le DJCE (Diplôme de Juriste Conseil d'Entreprise). Mes 2 diplômes en poche, j'ai rejoint la COB en 1991 (devenu depuis l'AMF) comme inspecteur sur les marchés financiers. Ce premier métier fut une expérience passionnante, très intense.
En 1995, j'ai quitté le Service Public pour rejoindre Michael Page International, où j'allais apprendre mon second et mon troisième métier : celui de consultant en recrutement puis celui de manager. J'ai rencontré des milliers de managers (candidats ou clients) pour les évaluer. C'est une exceptionnelle école d'écoute, d'humilité et de discernement. Je m'y suis constitué le référentiel qui me sert encore chaque jour. J'y ai appris aussi le management, en faisant comme tout le monde beaucoup d'erreurs, faute de m'être réellement formé ! Devenu membre du Board, j'ai quitté Michael Page en 2000, reproduisant mes expériences (consultant, directeur, DG, mandataire social...) en France, en Afrique du Sud puis en Suisse.
Pour assister mon jeune frère, atteint d'un cancer dont il mourra à 40 ans, j'ai quitté mon travail et la Suisse en 2008. Brisé par sa mort, incapable de retourner à ma vie antérieure, je suis devenu bucheron, pendant un an. En parallèle, j'ai entrepris des recherches pour un management alternatif, plus humain, réconciliant le bien-être et la performance. Parti en 2010 à Montréal pour 5 semaines, j'y suis resté 2 ans, poursuivant mes « travaux » et débutant la rédaction d'un livre : « 48 clés pour un management durable. Bien-être et Performance » (Yves Briend Ed., Paris 2013, 264 p.). Dans le cosmopolitisme de Montréal, j'ai pu tester mes « trouvailles » auprès de stagiaires de tous âges et du monde entier !
Pouvez-vous décrire vos missions actuelles ?
Une forte conviction désormais m'anime et me « met le feu » : nous pouvons tous manager mille fois mieux, augmenter la performance et drastiquement réduire la souffrance au travail. C'est un peu exigeant, mais quasi-gratuit et assez simple. Je me donne cette mission pour les 20 prochaines années !
Parlez-nous de votre entreprise actuelle. Présentez-nous votre dernier ouvrage.
Avec 2 associés québécois, nous avons créé une société à Genève, Essentiel Management, pour donner conseils et formations en management en Suisse Romande, en France, au Québec et en Belgique. Puis un jour dans les pays anglophones...
Mon livre connaît un honorable succès et est fécond selon mes lecteurs. Nos interventions, ad hoc, obtiennent des performances supérieures.
Je suis né et j'ai grandi en Bretagne. L'ESSCA jouissait d'une excellente réputation dans tout l'Ouest de la France. J'ai donc tenté le concours et j'ai été reçu en 1984, passant ensuite trois merveilleuses années à l'école comme à Angers. J'ai effectué ma dernière année à Vienne, en Autriche, aussi riche et formatrice que les 3 précédentes.
Quel est votre parcours après l’ESSCA ?
Au retour de Vienne, après une année sclérosante dans une banque à Paris, j'ai entrepris un 3ème cycle en droit, le DJCE (Diplôme de Juriste Conseil d'Entreprise). Mes 2 diplômes en poche, j'ai rejoint la COB en 1991 (devenu depuis l'AMF) comme inspecteur sur les marchés financiers. Ce premier métier fut une expérience passionnante, très intense.
En 1995, j'ai quitté le Service Public pour rejoindre Michael Page International, où j'allais apprendre mon second et mon troisième métier : celui de consultant en recrutement puis celui de manager. J'ai rencontré des milliers de managers (candidats ou clients) pour les évaluer. C'est une exceptionnelle école d'écoute, d'humilité et de discernement. Je m'y suis constitué le référentiel qui me sert encore chaque jour. J'y ai appris aussi le management, en faisant comme tout le monde beaucoup d'erreurs, faute de m'être réellement formé ! Devenu membre du Board, j'ai quitté Michael Page en 2000, reproduisant mes expériences (consultant, directeur, DG, mandataire social...) en France, en Afrique du Sud puis en Suisse.
Pour assister mon jeune frère, atteint d'un cancer dont il mourra à 40 ans, j'ai quitté mon travail et la Suisse en 2008. Brisé par sa mort, incapable de retourner à ma vie antérieure, je suis devenu bucheron, pendant un an. En parallèle, j'ai entrepris des recherches pour un management alternatif, plus humain, réconciliant le bien-être et la performance. Parti en 2010 à Montréal pour 5 semaines, j'y suis resté 2 ans, poursuivant mes « travaux » et débutant la rédaction d'un livre : « 48 clés pour un management durable. Bien-être et Performance » (Yves Briend Ed., Paris 2013, 264 p.). Dans le cosmopolitisme de Montréal, j'ai pu tester mes « trouvailles » auprès de stagiaires de tous âges et du monde entier !
Pouvez-vous décrire vos missions actuelles ?
Une forte conviction désormais m'anime et me « met le feu » : nous pouvons tous manager mille fois mieux, augmenter la performance et drastiquement réduire la souffrance au travail. C'est un peu exigeant, mais quasi-gratuit et assez simple. Je me donne cette mission pour les 20 prochaines années !
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Avec 2 associés québécois, nous avons créé une société à Genève, Essentiel Management, pour donner conseils et formations en management en Suisse Romande, en France, au Québec et en Belgique. Puis un jour dans les pays anglophones...
Mon livre connaît un honorable succès et est fécond selon mes lecteurs. Nos interventions, ad hoc, obtiennent des performances supérieures.
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