Les Mako Moulages sont de retour !

Certains se souviendront de l'odeur des moules en silicone rouge, de la poudre de plâtre éparpillée sur la toile cirée, des petites figurines bariolées de touches de peinture... Ce jeu mythique des années 70, et disparu progressivement des rayons dans les années 80, est aujourd'hui remis sur le marché, grâce à l'initiative d'Agnès Beuchet-Roblot (promo 1998) qui a racheté la marque.

Son déclic ? « Je travaillais dans une agence de marketing qui m'avait demandé de faire une recherche sur les marques intemporelles, explique-t-elle. Je suis tombée par hasard sur des forums internet où des dizaines de nostalgiques se demandaient ce qu'était devenu Mako Moulages. Il y avait tellement d'émotion dans ces messages : Ça me rappelle chez ma grand-mère, J'en avais plein sur ma cheminée !... C'était très touchant, ça a fait écho en moi !  Je me suis dit que ce serait une super idée de relancer ce jeu-là ! »

Il fallait reconstituer le contenu de la fameuse boîte Mako Moulages et partir en quête des fournisseurs.

A commencer par le latex, sans lequel les moules ne seraient pas ! « Ça, c'est la plus belle partie de l'histoire, sourit-elle. J'ai recherché le fabriquant de l'époque. Et je suis tombée sur une petite boîte dans l'Allier qui fabriquait des coussins anti-esquarre ! Elle était au bord du dépôt de bilan. Ma banque n'était pas chaude, mais j'ai eu envie de leur faire confiance... Et ils sont sortis de redressement judiciaire grâce aux moules ! »
Le sachet de plâtre, Agnès est allée le chercher à Carpentras, et la peinture - lavable et plus écolo qu'en 1970 - dans l'Indre-et-Loire. Il n'y a guère que la boîte qui soit fabriquée en Italie.

Mako Moulages est donc revenu à la vie en 2013 grâce à de nombreux fournisseurs du tissu économique français, chacun spécialiste de son domaine et tous animés par l’envie de participer à cette grande aventure humaine.

A l'heure où les'enfants ne jurent que par les jeux vidéo, ces coffrets vendus à 20 ou 30 euros dans les magasins de jouets sont pourtant le succès annoncé de ce Noël. La nostalgie d'adultes y voyant un moyen de renouer avec une part de leur enfance devrait contribuer pour beaucoup aux ventes. Mais « Il faut que ça touche les deux générations, que ça les réunisse pour tatouiller ensemble, sourit Agnès. Mais la nostalgie n'aura qu'un temps et j'espère que les enfants, eux, vont trouver ça hyper actuel ! »

Pour voir le site : http://www.makocreations.fr/