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Mathilde Lefrançois : le talent n'attend pas le nombre des années

13 juin 2019 Portrait de diplômés
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 Mathilde Lefrançois - Lauréate du Prix Jeunes Talent - ESSCA Awards 2019 

Se former et trouver sa voie


"Je suis Mathilde Lefrançois, et je suis une ancienne de l’ESSCA, de la promotion 2010-2015 et aujourd’hui je suis cofondatrice d’une start-up qui s’appelle Farmitoo.

À la sortie du lycée, on ne sait pas toujours ce que l’on veut faire. J’avais plusieurs idées : dans l’architecture, dans la vente d’art, pas exemple…

Après, l’aspect commercial était une voie beaucoup plus générale qui me permettait de commencer à avoir un certain nombre de connaissances.

L’ESSCA en particulier, c’est une école post-bac qui propose, à la différence des préparations aux grandes écoles, d’entrer directement dans le concret.

D’avoir des cours de finances, de management, de marketing... C’est ce qui me plaisait dès le départ.

C’est aussi une école qui a plus de 100 ans. Donc qui dispose d’un grand réseau d’anciens élèves, d’accréditations françaises et internationales, ce qui montre le rayonnement de l’école au niveau mondial. Et puis, pour un jeune lycéen, il y a tout l’aspect associatif, avec une centaine d’associations, qui forcément est très tentant.

L’ESSCA avait donc dès le départ cette image d’école très dynamique.

L'entreprenariat : une histoire de gènes

L’idée d’entreprenariat n’est pas partie de nulle part. Mon grand-père et mon père sont entrepreneurs. Donc, à la maison, je connaissais un peu le principe de créer une entreprise, mais je pense que c’est beaucoup venu aussi à travers l’ESSCA, des cours que j’ai pu recevoir, des semestres à l’étranger.

J’ai eu la chance d‘avoir de nombreuses expériences à l’étranger pendant ces 5 ans grâce à l’ESSCA.

Deux semestres à l’international : un premier à Shanghai et un second à Manille, aux Philippines, dans des universités partenaires de l’ESSCA. Et ensuite un stage à Buenos Aires en Argentine. Donc, ça apporte forcément une ouverture au monde, un goût pour l’autre, et sûrement une envie de créer parce que l’on a envie de changer un peu, à son niveau, les choses, et d’avoir un emploi avec du sens.

Donc assez rapidement je me suis lancée dans l’entreprenariat.

Les premières expériences

J’ai fait la majeur entrepreneuriale avec Xavier Lesage et Sébastien Fronteau, et à la suite de ce semestre, j’ai lancé ma première entreprise, qui était une marketplace de location de matériel de voyage entre particuliers, qui s’appelle Koala.

Il y avait une dimension très collaborative, partage, mais aussi un peu environnementale, parce que l’on voulait pousser les utilisateurs à réutiliser leur matériel de voyage et non pas surconsommer. Et au cours de toute cette première expérience de création, l’ESSCA a été extrêmement présente, que ce soit pour la majeure entrepreneuriale avec les cours ou bien pour la qualité des intervenants qui étaient invités :

entrepreneurs à succès

 ou jeunes entrepreneurs.

Ça donne forcément beaucoup d’idées et beaucoup d’envies de se lancer, mais il y a surtout tout l’environnement de l’ESSCA. J’ai eu la chance de faire partie des gagnants de la deuxième édition du Digiprize qui est organisé tous les ans par l’ESSCA, mais aussi de faire partie des lauréats de la bourse entreprendre, via le réseau ESSCA Alumni mais aussi notre parrain de promotion, qui était François Perol.

Et plus récemment le prix des jeunes talents des ESSCA Awards décerné par la communauté ESSCA Alumni, dont je suis très fière.

L’ESSCA a donc été toujours très présente pour cette première expérience entrepreneuriale.

Il y a ensuite eu une seconde expérience, qui a été la création d’une association, qui s’appelle Aqua, pour laquelle nous étions quatre co-fondatrices, avec lesquelles nous sommes parties pendant un an faire des missions de mesure d’impact social, en Afrique, Asie et Amérique latine.

L’objectif était d’évaluer au niveau social des projets d’associations, de fondations et d’ONG, sur le thème de l’eau et de l’agriculture.

Là encore, l’ESSCA a très gentiment relayé toutes les communications que nous avions autour de ce projet, ce qui a pu permettre de trouver des sponsors pouvant nous accompagner ou nous financer dans ce projet associatif et purement bénévole.

L'envol...

Et c’est cette expérience qui m’a mené ensuite vers notre start-up, Farmitoo, qui est une marketplace de vente de matériels agricoles entre fabricants et agriculteurs. Pour le coup, c’est vraiment le réseau des anciens qui m’a beaucoup soutenu.

On a eu une période de levée de fonds l’an dernier avec mon associé, Grégoire.

Nous avons levé un million d’euros auprès de business angels.

J’ai regardé dans mon réseau, j’ai contacté notamment des business angels actifs de l’ESSCA, et nous avons aujourd’hui à notre capital, mais aussi à notre board, un ancien de l’ESSCA qui s’appelle Arnaud Cantet et qui a une entreprise dans le secteur du recrutement.

Il nous a aidé au niveau financier bien sûr, mais il a aussi un accompagnement poussé et qualitatif au niveau du recrutement.

Personnellement, je n’avais jamais fait de recrutement et du coup il a passé du temps à me former aux bonnes techniques, à m’apporter des profils, et aujourd’hui, il nous met même en relation avec des personnes du secteur agricole. Donc, pour nous, le réseau de l’ESSCA, c’est top !

Aujourd’hui, Farmitoo, on a envie d’en faire quelque chose de grand. Nous avons une vision sur plusieurs années. C’est une entreprise que nous avons co-créée, que l’on développe et l’on a envie qu’elle aille assez loin.

C’est aujourd’hui la mission qui va me porter, celle d’aider les agriculteurs dans leurs achats.

Et cette mission-là, bien sûr, peut durer de nombreuses années je l’espère ».




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