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Rencontre avec Maud BARBER (Promo 2005), Infirmière Diplômée d'Etat et Cheffe d'entreprise dans le secteur de la santé et du bien-être !

11 juin 2020 Portrait de diplômés
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Nous avons échangé avec Maud BARBER (Promo 2005), Infirmière Diplômée d'Etat et Cheffe d'entreprise dans le secteur de la santé et du bien-être : Découvrez ce portrait qui illustre une nouvelle fois la diversité et la créativité des ESSCA !

Pourquoi avez-vous intégré l’ESSCA ? Qu’en retenez-vous ?
 
Une fois mon diplôme d’état d’infirmière en poche, j’étais encore dans une dynamique d’apprentissage, en recherche d’une formation commerciale et visant le grade de master car j’avais aussi un intérêt pour le domaine des achats dans le secteur textile. L’école de commerce m’est apparue comme une évidence avec ses nombreux débouchés et son ouverture sur l’international. 

"L’ESSCA faisait partie des rares écoles de commerce à ouvrir ses portes aux profils atypiques comme le mien et à proposer une intégration parallèle en 3eme année à son cursus de 5 ans. Merci à vous !!"

L’ESSCA m’a également apporté une grande rigueur académique et m’a appris à aller chercher des informations fiables et correctement documentées quelles qu’elles soient. J’y ai aussi appris la gestion de projet ce qui me sert aujourd’hui pour mon entreprise où il faut être polyvalent.   

Quelles ont été les grandes étapes de votre carrière ? (de vos carrières) ?
 
Je peux dire que ma carrière a connu 4 grandes phases depuis 1998. D’abord ma carrière d’infirmière où j’ai exercé en milieu hospitalier principalement mais aussi en santé au travail.

J’ai ensuite côtoyé un monde bien différent mais tout aussi passionnant en rentrant dans la filière achats, suivi de production dans le secteur textile entre 2005 et 2008 durant mes études à l’ESSCA et après mon master.

En 2008, j’ai rejoint mon conjoint sur une île en Corée du Sud, Goeje-do, à 1h de route de Busan. Ce coin de la Corée est dédié à la construction de plateformes offshore et de porte-containers. La spécificité géographique de cet endroit m’a poussée à être réactive et adaptable pour pouvoir survivre dans ce milieu très différent et isolé en tous points !! Il fallait prendre un bateau à l’époque pour rejoindre l’île !  N’ayant pu poursuivre ma carrière dans le textile, je me suis donc attelée à l’apprentissage du coréen pour en connaître les rudiments et j’ai passé le TEFL (teaching english as a foreign language) pour enseigner l’anglais en cours particuliers à la communauté francophone présente sur place. Etant de nationalité franco-britannique, j’ai pu mettre à profit cette compétence.  Cette expérience a duré près de 7 ans de 2008 à 2015.  
 
Comment et pourquoi avoir développé cette double compétence management et soins ?
 
Je me suis toujours sentie parfaitement à l’aise dans le milieu du soin. Mais, à mon parcours d’infirmière, je voulais rajouter une dimension commerciale et polyvalente avec l’intuition à l’époque que les deux compétences fusionneraient pour un projet à l’époque encore en réflexion. Mon projet de coaching santé a mûri en Corée, par l’observation de la médecine traditionnelle coréenne basée entres autres remèdes, sur l’acupuncture et la phytothérapie (médecine des plantes) ,  les massages et une culture de la sante préventive assez marquée.  
 
C’est ainsi qu’à mon retour en France, je me suis formée à la naturopathie et à la réflexologie avec l’idée de promouvoir ces disciplines en entreprise et aux particuliers et de répondre à un besoin grandissant de ‘’mieux-être’’ et de ‘’mieux devenir’’.

"J’ai créé mon entreprise de coaching sante bien être fin 2018 avec pour but d’accompagner des personnes vers une santé optimale"

La naturopathie est classifiée par l’Organisation mondiale de la sante comme une médecine traditionnelle visant à permettre à chaque individu de retrouver la santé de façon naturelle grâce à la nutrition, l’aromathérapie, l'exercice physique, la respiration. La réflexologie, quant-a-elle, consiste en une stimulation des zones réflexes du pied, des mains ou du visage en lien par voie neurologique, avec tous les organes du corps. C’est une technique de bien-être et de gestion du stress.
 
Quel regard portez-vous sur l’irruption du Covid-19 et la gestion de l’épidémie ?
 
Le virus COvid-19 a la particularité d’être particulièrement imprévisible en terme de développement ou non de symptômes d’un individu a l’autre, et il est aussi très contagieux. Ces deux paramètres nous ont tous placés dans une grande vulnérabilité et aussi, face à la mort, qui pouvait frapper de façon aléatoire, n’importe qui et n’importe quelle tranche d’âge. Tout le monde était concerné et cela a généré beaucoup d’anxiété et de peur. Dans une moindre mesure, nous sommes encore dans une période de risque.  Le confinement a permis de juguler le nombre de contaminations et les résultats sont encourageants  mais il a aussi généré d’autres problèmes d’ordre psycho-social (violences conjugales, familiales, alcoolisme, troubles psychiatriques etc.) et médicales (patients ne se faisant pas soigner par peur du COVID-19) qu’on ne chiffre pas encore précisément. Nous paierons aussi le prix du confinement sur le plan économique pendant un long moment.  
 
Votre activité a-t-elle été impactée par l’épidémie actuelle et/ou le confinement / déconfinement ?
 
En effet, les interventions en présentiel (réflexologie plantaire/naturopathie) que je devais effectuer en entreprise, ont été annulées durant le confinement.  En cette phase de deconfinement que nous traversons, la prudence est encore de mise, beaucoup de salaries sont encore en télétravail.

"Il a fallu donc trouver des solutions alternatives pour assurer la continuité de mon activité en entreprise sous un format innovant et attractif, sécure, et aussi répondre a un besoin de bien-être" 

Ce confinement a aussi généré des troubles tels que : troubles du sommeil, crises d’angoisse, prise de poids,  extrême solitude, troubles digestifs  etc…!  J’ai donc crée des interventions axées autour des besoins exprimées par les entreprises au sortir de ce confinement. L’essentiel de mon activité se fait donc par visio et sous un format de sessions individuelles.  
 
Racontez-nous votre vie de créatrice d’entreprise !
 
Ma vie d’auto-entrepreneuse demande une polyvalence permanente : Création de site internet, gestion de la comptabilité, développement commercial, réglementation RGPD, veille concurrentielle, tout en actualisant mes connaissances en permanence, il faut être sur tous les fronts et ce rythme me convient parfaitement !  Mes activités actuelles sont axées autour de ma clientèle d’entreprise à laquelle je propose des sessions individualisées en visio, contexte COVID-19 oblige, et je gère aussi une clientèle de particuliers qui viennent pour des séances de réflexologie, des bilans nutritionnels, ou simplement pour une demande ciblée autour des huiles essentielles par exemple sur des RDV plus courts.

Quelles modifications de vos process avez-vous adoptées pour vous adapter au Covid-19 ?  
 
Je travaille beaucoup à distance actuellement comme je le disais précédemment. Je dois également renforcer ma vigilance en consultation présentielle à mon cabinet.  Je demande aux client(e)s de venir équipés d’un masque et d’arriver à l’heure à leur RDV pour ne pas rester en salle d’attente. Ils ont du gel hydro-alcoolique à disposition à leur arrivée.  Je porte  également un masque, une surblouse pour la réflexologie,  et désinfecte les locaux entre chaque passage.  
 
Quels sont vos projets ?
 
-Continuer à développer mon portefeuille de clients en entreprise par des ateliers thématiques, des sessions individuelles, des sessions de réflexologie pour l’après Covid-19. La ‘qvt’, qualité de vie au travail est devenue un enjeu majeure dans les entreprises pour réduire le stress et prévenir les burnout des collaborateurs. La naturopathie et la réflexologie font partie des disciplines qui intéressent de plus en plus les entreprises dans le cadre de la qualité de vie au travail.
 
-Renforcer la visibilité de mon cabinet sur Pornichet en me faisant davantage connaitre auprès des professionnels de santé médicaux et paramédicaux. Je ne suis pas médecin et ne me soustrais pas à leur travail. Mes compétences me permettent d’accompagner les individus en prévention et/ou en complément de leur traitement médical. Ce partenariat me semble essentiel dans une perspective de sante ‘’globale’’ c’est-à-dire : prendre soin de la personne tant sur le plan médical que sur la sphère bien-être. Il faut absolument développer l’axe prévention dans notre pays. 

-Développer mon offre en ligne par des coachings clés en main sur des thématiques ciblées mais aussi la possibilité de suivis personnalises en visio notamment dans le cadre du COVID-19.  
 
Quels sont vos liens avec l’ESSCA et ESSCA Alumni ?
 
J’ai renoué avec ESSCA Alumni récemment.  D’ici septembre, j’espère dégager du temps pour assister aux soirées Afterwork de Nantes qui sont les plus proches de mon lieu de vie. Je me suis portée volontaire pour des corrections de rapports de stage des premières années et être membre des jurys d’admission.
 
Avez-vous un message à faire passer ?
 
Oui, on peut tout à fait avoir plusieurs casquettes et plusieurs carrières dans une vie ! Ne surtout pas se dire que c’est compliqué ou trop tard. Si on a envie de changer les choses, il faut foncer! Et parfois il faut quelques années avant de se rendre compte de ce que l’on souhaite vraiment. Toutes les expériences sont positives. 




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