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Entrepreneuriat et international avec Philippe Coullomb (promo 1998) - Transformation designer & Co-founder Openfield

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Nous avons rencontré Philippe Coullomb (Promo 1998), co-fondateur de Openfield, une agence internationale de transformation par le design, basée à Kuala Lumpur !

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Pourquoi as intégré l’ESSCA ? Qu’en retiens-tu ?

Au départ, je n’avais pas de projet précis d’orientation mais je savais que ne voulais pas passer par la case prépa. L’ESSCA était une école généraliste déjà renommée.  J’en retiens surtout une vision du monde, des valeurs humanistes, un sentiment de « tribu ».  J’en garde de très nombreux amis : mon réseau social est encore aujourd’hui essentiellement composé d’ESSCA !

Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière ? Comment en es-tu venu au design ?

A mon époque à l’ESSCA, nous organisions un séminaire de synthèse, une semaine au vert avec toute la promo avec notamment un grand oral ! Dans mon jury, un ancien ESSCA travaillait dans un cabinet de conseil : c’est comme cela que j’ai été embauché chez Gemini Consulting (devenu Capgemini) : Les 5 premières années étaient composées de missions de conseil « classique » puis j’ai été intégré à une équipe interne de design collaboratif ! Les méthodes étaient très différentes. Il s’agissait de designer la manière dont les gens travaillent pour piloter et délivrer de manière collaborative. Cette aventure a duré 9 ans. Nous ajoutions une couche design thinking à des projets conseil. En 2010, je partais toujours pour Capgemini pendant 2 ans pour reprendre 3 centres de design et j’en ai ouvert un en nouvelle Zélande ! Au bout de deux ans, je choisissais de créer ma structure dans le même domaine.

Pourquoi l’Asie ?

J'ai découvert l’Asie avec Capgemini, ou j’ai passé 4 mois à Singapour ! J’ai eu un sentiment de potentiels, de possibles extraordinaires : une énergie, un bouillonnement très stimulant !

Quel est ton regard sur la France ?

Il y’a une nouvelle énergie avec un sentiment entrepreneurial qui refait surface, la French tech…des succès français planétaires ! Mais il peut y avoir aussi un sentiment de pessimisme et d’apathie.

Peux-tu nous parler de ton expérience d’entrepreneur ?

J’ai commencé à la Junior Entreprise de l’ESSCA ! Après Capgemini, j’avais un désir de liberté et d’avoir davantage d’impact sur les sujets précis qui m’intéressaient ! J’avais envie de faire travailler ensemble le secteur privé, le secteur public, le secteur académique et tout le secteur a but non lucratif. Je voulais intervenir dans la durée plutôt que ponctuellement !

Quelle est la genèse d'Openfield ?

Openfield, c’est un collectif international, nous aidons des leaders qui ont une vision systémique (intersectorielle) et nous concevons ensemble des plans de transformation au sein d’écosystèmes spécifiques : Par exemple, nous avons travaillé avec le ministère de l’éducation de Nouvelle-Zélande pour concevoir des politiques publiques d’éducation à horizon +30 ans ! On inverse le prototypage des politiques publiques : elles sont décidées par les citoyens eux-mêmes. L’expérimentation amène la loi et non l’inverse. Nous constituons des groupes-projets internationaux pour répondre aux demandes de commanditaires publics ou privés.

Quel impact du Covid 19 sur ton activité ?

D’un point de vue relationnel et de facilitation au sein des groupes, le digital ne compense pas tout... En même temps, cela a permis d’explorer de nouvelles possibilités avec le digital, qui peut décupler les audiences et les interactions !

Quels sont tes liens au sens large avec l'écosystème Essca ?

En sortie d’Ecole, un Ancien ESSCA m’a pris sous son aile et m’a guidé jusqu’au Professionnel que je suis aujourd’hui ! J’ai recruté des ESSCA tout au long de ma vie ! je suis Consul en Malaisie pour l’accueil des étudiants ESSCA ! J’ai un réflexe réseau !

Quel est ton message aux Alumni ?

Le réseau a une valeur incroyable pour moi ! Le réseau, ça s’entretient avant d’en avoir besoin ! La solidarité, l’entraide sont des valeurs fondamentales.

L’interdisciplinarité permet de créer une vraie différence : il faut associer au business l’ingénierie, le design (…) !




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