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Rencontre avec Rémy RABILLON (Promo 2007), en pleine création d'entreprise !
Nous avons échangé avec Rémy RABILLON (Promo 2007), à l’occasion de la création de sa nouvelle activité, une entreprise individuelle de Chief Happiness Officer (CHO) en freelance !
Découvrez ce portrait qui illustre une nouvelle fois la diversité et la créativité des ESSCA !
Pourquoi as-tu intégré l’ESSCA ? Qu’en retiens-tu ?
J'ai intégré l'ESSCA en 2002, après avoir légèrement hésité entre une prépa HEC à Besançon et une autre école de commerce post-bac : le Césem de Reims où j'avais réussi l'examen pour passer 2 ans en Australie et 2 ans sur Reims.
Mon choix s'est porté sur l'ESSCA en raison de son cursus directement en 5 ans, assurant un diplôme master 2 de grande école de commerce. La réputation de l'école, son histoire et son emplacement idéal à Angers, où un ami d'enfance avait déjà intégré cette école l'année précédente ont eu raison de mon choix.
J'en retire d'excellents moments, un apprentissage de l'état d'esprit à garder en tête dans les relations sociales et professionnelles. J'ai eu comme regret l'arrivée sur le marché du travail en pleine crise des subprimes de 2007 et donc une énorme épine dans le pied.
Quelles ont été les grandes étapes de ta carrière ?
Suite à la crise économique, et mon souhait de ne pas vivre immédiatement dans la frénésie parisienne, j'ai adapté mon parcours afin d'avoir un cadre de vie naturel et une optique pro constructive. J'ai souhaité ainsi avant tout, connaître les mécanismes d'achat et la psychologie de vente et des clients suite à ma spécialisation de marketing. J'ai été tout d'abord agent immobilier en autonomie, puis en équipe sur des magasins avec responsabilité (secteur du Lac Léman). Dernièrement j'ai été chargé de fournisseurs pour une excellente start-up toulonnaise : berceaumagique.com ce qui m'a permis d'acquérir mes dernières connaissances en BtoB et en relations commerciales et d'équipe structurée récemment (30 salariés).
Ton activité a-t-elle été impactée par l’épidémie actuelle ?
Suite à ma dernière activité, j'ai décidé de créer ma propre entreprise autour de l'événementiel, des soirées, mais je l'ai transformée en association (toujours en cours), car le CA généré était modeste. Mon association est carrément à l'arrêt complet depuis le 16 mars, alors que j'avais des salons, des soirées prévues en restaurant ; une perte pour mon association, que je dois désormais combler à titre personnel pour en assurer le FdR..
Raconte-nous ta vie de créateur d’entreprise !
Mais il faut toujours voir le positif dans le négatif et j'ai alors eu le temps de réfléchir à un autre projet d'envergure : une entreprise individuelle de Chief Happiness Officer (CHO) en freelance, qui correspond entièrement à ma personnalité et mes aspirations et souhaits pour un monde de demain meilleur. En effet : participer et intervenir de manière positive pour améliorer les conditions de travail de tout un chacun, effectuer des médiations, des améliorations sont à mon avis indispensable pour travailler efficacement et aller dans le sens de changements humains tant attendus.
Quelles modifications de tes process as-tu adoptées pour t'adapter au Covid-19 ?
Prendre le mal en patience !
Quels sont tes projets ?
Avec ce projet de CHO, je vais avoir de longues journées d'interview et d'étude de marché (clin d'oeil à nos 2è années!), et de business plan à préparer. Je les réalise en lien avec un organisme spécialisé dans la création d'entreprise : BGE. Je pense lancer mon projet d'ici début d'année prochaine.
Quels sont tes liens avec l’ESSCA et ESSCA Alumni ?
Je reste régulièrement en lien avec notre réseau des anciens administrativement parlant, et avec les anciens eux-mêmes, par exemple je les ai sollicités dernièrement pour mon projet et afin de recueillir leurs témoignages (consultant externe, métier proche). Si jamais, je reste ouvert à tout autre témoignage, et/ou aide d'autres anciens, et ce avec grand plaisir (remy.rabillon@hotmail.fr)
As-tu un message à faire passer ?
Un message, plutôt une pensée positive (ça colle bien avec ma démarche) : de ne jamais affronter un problème de face, mais de toujours l'analyser ''du bon côté'' : quels bénéfices ou quel élément constructif puis-je en tirer ?
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