EPC, entreprise d'Edouard Roy (promo 2014) lève 1,5 millions d'Euros

EPC, première start-up de Champagne, lève 1,5 millions d’euros afin de financer son lancement. Xavier Niel (Kima Ventures), Cédric Siré (Webedia) et Cédric Sellin (Aruba Networks) font notamment partie de ce tour de table. Le Groupe Richard est quant à lui distributeur partenaire du lancement. EPC est le fruit de la réflexion d’Edouard Roy, un entrepreneur passionné et de Jérôme Queige, développeur de marques en champagne.

L’aventure EPC part d’un constat simple : le marché du Champagne (4,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018, 300 millions de bouteilles) est dominé par des marques immuables, et les jeunes ne se reconnaissent pas dans cette image poussiéreuse et sacralisée. La start-up s’est donc donnée pour mission de renouveler l’approche du Champagne autour de trois axes : offrir un nouveau modèle de collaboration aux vignerons, présenter aux consommateurs des produits 100 % traçables offrant un excellent rapport qualité-prix et proposer une nouvelle expérience de consommation pour libérer le Champagne de ses codes.

La start-up, qui vendra ses premiers champagnes en juin prochain, espère "dépoussiérer l'image sacralisée" du breuvage en proposant des produits de qualité à un tarif unique : 27 euros la bouteille de 100% Chardonnay brut ou extra-brut (90% pour le rosé)*. "Pour du blanc de blancs qui ne dépassera jamais les 6 grammes de sucre par litre, contre 9 pour la moyenne du marché, et qui sera également moins chargé en sulfites, c'est un rapport qualité-prix intéressant", estime le cofondateur d'EPC Edouard Roy, fils et petits-fils de vigneron.

Engagé avec les vignerons

‍Le partenariat que propose EPC est clair : permettre à ceux qui donnent vie au Champagne d’être plus que de simples producteurs de raisins : ils élaborent le Champagne de A à Z sous la supervision du chef de cave d’EPC, Richard Dailly. Ainsi, EPC chérit chacun de ses artistes de la vigne en les accompagnant et mettant leurs savoir-faire en valeur tout au long de l’année. Quatre-vingt-dix vignerons ont déjà décidé de rejoindre l’aventure. C’est notamment le cas de David Faivre, le premier vigneron incubé, qui bénéficie d’un partenariat assuré sur les trois prochaines années avec EPC pour l’aider dans sa transition vers le bio. 

Une nouvelle expérience de consommation 

Pour redonner le goût des bulles aux jeunes palais, la start-up mise sur l'expérience consommateur. D'abord en servant ses champagnes dans des blidas, le verre traditionnel des champenois, et non dans des traditionnelles coupes ou flûtes dans les lieux (hôtels, restaurants et bars) où ses bouteilles seront distribuées. EPC compte également sur la réalité augmentée : "Lorsque le consommateur passera son smartphone devant une bouteille, un visage apparaîtra sur l'étiquette pour en raconter l'histoire", explique Edouard Roy.

En quelques mois à peine, des personnalités comme Laurent Dumas (Emerige), Ludovic Le Moan (Sigfox), ou encore Charles-Edouard Bouée ont ainsi contribué à hauteur d’un million et demi d’euros au lancement d’EPC. Cette levée de fonds permet à EPC et son équipe d’une quinzaine de “frénétiques” de se lancer dans le grand bain du Champagne.

‍“Nous avons beaucoup de chance d’être accompagnés par de tels profils. Nous nous attaquons à un marché relativement statique, et les opportunités que cela offre ont su les séduire.”
- Edouard Roy

La commercialisation B2B a débuté le 11 juin dernier, le B2C sera effectif début juillet. On peut d'ores et déjà trouver les produits EPC chez de nombreux caviste, bras et restaurants.

Edouard Roy, 27 ans, a été diplômé en 2014,il a fondé sa première entreprise à 22 ans dans le cadre de son master Entrepreneuriat qui lui a a donné une vision à 360 degrés de ce qu'était une entreprise. Il lance en 2015 alors qu’il est encore étudiant la marque de Champagne Alain Edouard avec son père, Alain Roy

Pour suivre les aventures d'EPC, rendez-vous sur epc-champagne.com