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Emmanuel Tiberghien, promotion 2008, fonde une galerie d'art online... spécialisée dans des arts jeunes et en vogue !
18 juin 2014
Portrait de diplômés
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Diplômé en 2008, je viens de créer la KOCHI Gallery | Serious Art Gallery Not Taking Itself Too Seriously, une galerie d’art sur internet originale spécialisée dans l’Art Urbain, la Photographie et la Bande Dessinée.
VOTRE PARCOURS
Pourquoi avoir choisi l'ESSCA ?
L’ESSCA présente les avantages d’une formation réputée, à la fois concrète et variée. Les nombreux stages, l’ouverture internationale ainsi que la taille importante des promotions ont été des critères décisifs dans mon choix.
Quel est votre parcours professionnel en quelques dates clés?
A ma sortie de l’ESSCA en 2008, j’ai eu la chance d’obtenir le poste que je convoitais dans une banque d’investissement à Tokyo. Un an plus tard, j’ai été muté à Hong Kong, où j’ai pris la direction d’une équipe de trading sur les marchés actions. J’y suis resté trois ans, vivant pleinement l’essor économique et culturel de cette cité-Etat à la porte de la Chine.
Malgré une expérience enrichissante et formatrice, j’ai en 2012 décidé de quitter l’univers des marchés afin d’adapter mon orientation professionnelle à mes ambitions de long terme. Mes discussions avec quelques anciens de l’ESSCA et des proches m’ont convaincu qu’un MBA pourrait m’être utile. Diplômé de l’INSEAD en décembre dernier, je ne regrette pas un seul instant d’avoir écouté leurs conseils !
Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer une galerie d’art ?
Passionné par l’art depuis l’adolescence, j’ai commencé à collectionner pendant mes études, puis plus intensément lorsque je me suis mis à travailler. L’art représente pour moi une vision du monde à une époque donnée, évoque des souvenirs, des personnes, et remplit également une fonction esthétique et patrimoniale.
J’ai souhaité créer une galerie d’art sur internet pour répondre à deux besoins : celui de démocratiser l’art, en contribuant à présenter une alternative aux maisons de vente aux enchères et galeries physiques aux marges élevées, et celui de promouvoir à travers le monde entier l’œuvre d’artistes talentueux – tant reconnus qu’émergents – qui souvent peinent à se faire représenter et à s’exporter.
Conscient que le monde de l’art est parfois trop sérieux, trop exclusif (et disons-le impressionnant !), j’ai voulu créer une galerie décalée et décomplexée, proche des amateurs et des curieux, et spécialisée dans des arts jeunes et en vogue.
VOTRE ENTREPRISE
Quelle est votre entreprise et ses particularités ?
La KOCHI Gallery est une galerie d’art sur internet proposant des œuvres uniques d’artistes reconnus et émergents à des amateurs et curieux du monde entier. Ses principales spécialités sont l’Art Urbain, la Photographie, et la Bande Dessinée américaine et japonaise, trois genres aux influences croisées.
La galerie est unique à trois points de vue. C’est d’abord une galerie sur internet. Comme beaucoup d’industries, l’art est en train de se dématérialiser, de s’ouvrir à un public plus large, grâce à internet. Le Google Cultural Institute, en collaboration avec les plus grands musées du monde, est par exemple en train de numériser leurs œuvres en haute définition. Rendu public ce mois-ci, son Street Art Project a pour ambition de sauvegarder le patrimoine « Street Artistique » en capturant la nature éphémère des œuvres de la rue. Le géant de l’e-commerce Amazon s’est lancé lui-même dans la vente d’art en ligne l’année dernière.
Notre galerie – nous sommes 5 associés – est également unique par son positionnement artistique. Nous proposons une sélection d’œuvres pour la plupart uniques se rattachant à l’Art Urbain, la Photographie, et la Bande Dessinée. Ces trois genres sont non seulement en train d’exploser un peu partout dans le monde et d’intéresser de plus en plus d’amateurs et de collectionneurs, mais ils partagent aussi de nombreuses influences. Le Street Art s’inspire par exemple beaucoup de la culture populaire et donc des comics et des mangas.
Enfin, la KOCHI Gallery est une galerie sérieuse ne se prenant pas au sérieux. Nous sommes accessibles, passionnés, simples, direct, transparents. Il est possible d’acheter sur notre site www.kochigallery.com en toute sécurité. Si l’œuvre achetée ne satisfait pas son acheteur, celui-ci a la possibilité de la renvoyer et de se faire intégralement rembourser sous 14 jours. Proches des amateurs, nous avons aussi vocation à les conseiller et à leur proposer un service sur mesure (recherche d’œuvres, revente, achat d’œuvres sur commandes auprès de nos artistes…).
Qui sont vos artistes ?
Nous sélectionnons essentiellement des artistes ayant déjà obtenu une certaine reconnaissance du marché. La plupart ont déjà fait des expositions solo et leurs œuvres passent régulièrement aux enchères, ce qui établit leur côte et leur réputation. Nous demeurons rigoureux dans notre sélection, et, contrairement à d’autres galeries en ligne, nous voulons proposer un nombre limité d’œuvres, des œuvres qui présentent un intérêt artistique et patrimonial et que nous-mêmes pourrions accrocher chez nous. D’ailleurs, collectionneur, j’acquiers régulièrement des œuvres auprès de nos artistes.
Nous travaillons et cherchons toutefois à travailler avec des artistes talentueux mais moins connus, en leur offrant la possibilité de se faire connaître par notre galerie et notre réseau.
Pouvez-nous nous dire quelques mots sur votre spécialité Bande Dessinée ?
Nous sommes la première galerie d’art au monde à proposer des celluloïds et dessins de production utilisés dans la conception de dessins animés japonais. Il s’agit de pièces uniques dessinées ou peintes à la main, à des prix abordables. A côté du boom de la bande dessinée française et belge, je crois qu’il est tout à fait légitime de proposer ces pièces historiques, issues d’un travail et d’un savoir-faire de qualité. Le procédé d’animation par celluloïd a été abandonné au tournant du siècle dernier, pour laisser la place à l’animation informatique. En ce qui concerne la Bande Dessinée américaine, nous mettons en vente des planches originales et dessins préparatoires de comics. Ces pièces sont assez bon marché par rapport à des pièces équivalentes de Bande Dessinée européenne.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune ESSCAien souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Entreprendre est extrêmement enrichissant sur le plan personnel et j’encourage les plus passionnés à créer leur entreprise ! En toute modestie, je crois que pour réussir un projet entrepreneurial, il faut être quelqu’un de curieux, qui se pose les bonnes questions, au bon moment, et qui cherche à répondre à un besoin nouveau, ou avec un nouveau regard. Tout ce que l’on fait dans son projet doit être pensé en fonction du client. Qu’est-ce qui lui facilitera la vie ? Comment peut-on lui apporter les informations dont il a besoin sans lui faire perdre son temps. Le 1-click ordering d’Amazon est un bon exemple de customer-centricity.
Il est également important d’être bien entouré, de mentors, d’entrepreneurs expérimentés, et de bien choisir ses associés, à qui l’on doit pouvoir tout dire, le positif comme le négatif, sans que cela génère de conflits. Pendant la phase préparatoire d’un projet entrepreneurial, il faut échanger sur ses idées avec le maximum de gens, notamment ceux rentrant dans la cible définie, et savoir écouter leur feedback. N’ayez donc pas peur que quelqu’un reprenne votre idée ! La partager est la meilleure façon d’obtenir du conseil gratuit !
Enfin, je pense qu’il faut être flexible et prêt à se remettre en question, savoir adapter son business model, se tenir informé des évolutions de son secteur d’activité aux quatre coins du monde, et écouter ses clients.
VOTRE PARCOURS
Pourquoi avoir choisi l'ESSCA ?
L’ESSCA présente les avantages d’une formation réputée, à la fois concrète et variée. Les nombreux stages, l’ouverture internationale ainsi que la taille importante des promotions ont été des critères décisifs dans mon choix.
Quel est votre parcours professionnel en quelques dates clés?
A ma sortie de l’ESSCA en 2008, j’ai eu la chance d’obtenir le poste que je convoitais dans une banque d’investissement à Tokyo. Un an plus tard, j’ai été muté à Hong Kong, où j’ai pris la direction d’une équipe de trading sur les marchés actions. J’y suis resté trois ans, vivant pleinement l’essor économique et culturel de cette cité-Etat à la porte de la Chine.
Malgré une expérience enrichissante et formatrice, j’ai en 2012 décidé de quitter l’univers des marchés afin d’adapter mon orientation professionnelle à mes ambitions de long terme. Mes discussions avec quelques anciens de l’ESSCA et des proches m’ont convaincu qu’un MBA pourrait m’être utile. Diplômé de l’INSEAD en décembre dernier, je ne regrette pas un seul instant d’avoir écouté leurs conseils !
Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer une galerie d’art ?
Passionné par l’art depuis l’adolescence, j’ai commencé à collectionner pendant mes études, puis plus intensément lorsque je me suis mis à travailler. L’art représente pour moi une vision du monde à une époque donnée, évoque des souvenirs, des personnes, et remplit également une fonction esthétique et patrimoniale.
J’ai souhaité créer une galerie d’art sur internet pour répondre à deux besoins : celui de démocratiser l’art, en contribuant à présenter une alternative aux maisons de vente aux enchères et galeries physiques aux marges élevées, et celui de promouvoir à travers le monde entier l’œuvre d’artistes talentueux – tant reconnus qu’émergents – qui souvent peinent à se faire représenter et à s’exporter.
Conscient que le monde de l’art est parfois trop sérieux, trop exclusif (et disons-le impressionnant !), j’ai voulu créer une galerie décalée et décomplexée, proche des amateurs et des curieux, et spécialisée dans des arts jeunes et en vogue.
VOTRE ENTREPRISE
Quelle est votre entreprise et ses particularités ?
La KOCHI Gallery est une galerie d’art sur internet proposant des œuvres uniques d’artistes reconnus et émergents à des amateurs et curieux du monde entier. Ses principales spécialités sont l’Art Urbain, la Photographie, et la Bande Dessinée américaine et japonaise, trois genres aux influences croisées.
La galerie est unique à trois points de vue. C’est d’abord une galerie sur internet. Comme beaucoup d’industries, l’art est en train de se dématérialiser, de s’ouvrir à un public plus large, grâce à internet. Le Google Cultural Institute, en collaboration avec les plus grands musées du monde, est par exemple en train de numériser leurs œuvres en haute définition. Rendu public ce mois-ci, son Street Art Project a pour ambition de sauvegarder le patrimoine « Street Artistique » en capturant la nature éphémère des œuvres de la rue. Le géant de l’e-commerce Amazon s’est lancé lui-même dans la vente d’art en ligne l’année dernière.
Notre galerie – nous sommes 5 associés – est également unique par son positionnement artistique. Nous proposons une sélection d’œuvres pour la plupart uniques se rattachant à l’Art Urbain, la Photographie, et la Bande Dessinée. Ces trois genres sont non seulement en train d’exploser un peu partout dans le monde et d’intéresser de plus en plus d’amateurs et de collectionneurs, mais ils partagent aussi de nombreuses influences. Le Street Art s’inspire par exemple beaucoup de la culture populaire et donc des comics et des mangas.
Enfin, la KOCHI Gallery est une galerie sérieuse ne se prenant pas au sérieux. Nous sommes accessibles, passionnés, simples, direct, transparents. Il est possible d’acheter sur notre site www.kochigallery.com en toute sécurité. Si l’œuvre achetée ne satisfait pas son acheteur, celui-ci a la possibilité de la renvoyer et de se faire intégralement rembourser sous 14 jours. Proches des amateurs, nous avons aussi vocation à les conseiller et à leur proposer un service sur mesure (recherche d’œuvres, revente, achat d’œuvres sur commandes auprès de nos artistes…).
Qui sont vos artistes ?
Nous sélectionnons essentiellement des artistes ayant déjà obtenu une certaine reconnaissance du marché. La plupart ont déjà fait des expositions solo et leurs œuvres passent régulièrement aux enchères, ce qui établit leur côte et leur réputation. Nous demeurons rigoureux dans notre sélection, et, contrairement à d’autres galeries en ligne, nous voulons proposer un nombre limité d’œuvres, des œuvres qui présentent un intérêt artistique et patrimonial et que nous-mêmes pourrions accrocher chez nous. D’ailleurs, collectionneur, j’acquiers régulièrement des œuvres auprès de nos artistes.
Nous travaillons et cherchons toutefois à travailler avec des artistes talentueux mais moins connus, en leur offrant la possibilité de se faire connaître par notre galerie et notre réseau.
Pouvez-nous nous dire quelques mots sur votre spécialité Bande Dessinée ?
Nous sommes la première galerie d’art au monde à proposer des celluloïds et dessins de production utilisés dans la conception de dessins animés japonais. Il s’agit de pièces uniques dessinées ou peintes à la main, à des prix abordables. A côté du boom de la bande dessinée française et belge, je crois qu’il est tout à fait légitime de proposer ces pièces historiques, issues d’un travail et d’un savoir-faire de qualité. Le procédé d’animation par celluloïd a été abandonné au tournant du siècle dernier, pour laisser la place à l’animation informatique. En ce qui concerne la Bande Dessinée américaine, nous mettons en vente des planches originales et dessins préparatoires de comics. Ces pièces sont assez bon marché par rapport à des pièces équivalentes de Bande Dessinée européenne.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune ESSCAien souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat ?
Entreprendre est extrêmement enrichissant sur le plan personnel et j’encourage les plus passionnés à créer leur entreprise ! En toute modestie, je crois que pour réussir un projet entrepreneurial, il faut être quelqu’un de curieux, qui se pose les bonnes questions, au bon moment, et qui cherche à répondre à un besoin nouveau, ou avec un nouveau regard. Tout ce que l’on fait dans son projet doit être pensé en fonction du client. Qu’est-ce qui lui facilitera la vie ? Comment peut-on lui apporter les informations dont il a besoin sans lui faire perdre son temps. Le 1-click ordering d’Amazon est un bon exemple de customer-centricity.
Il est également important d’être bien entouré, de mentors, d’entrepreneurs expérimentés, et de bien choisir ses associés, à qui l’on doit pouvoir tout dire, le positif comme le négatif, sans que cela génère de conflits. Pendant la phase préparatoire d’un projet entrepreneurial, il faut échanger sur ses idées avec le maximum de gens, notamment ceux rentrant dans la cible définie, et savoir écouter leur feedback. N’ayez donc pas peur que quelqu’un reprenne votre idée ! La partager est la meilleure façon d’obtenir du conseil gratuit !
Enfin, je pense qu’il faut être flexible et prêt à se remettre en question, savoir adapter son business model, se tenir informé des évolutions de son secteur d’activité aux quatre coins du monde, et écouter ses clients.
EN SAVOIR PLUS :
Nom : KOCHI Gallery
Site internet : www.kochigallery.com
Email : info@kochigallery.com
Tel : +33 6 76 18 59 65
Facebook : www.facebook.com/kochigallery
Twitter : @kochigallery
Instagram : @kochi_gallery
Nom : KOCHI Gallery
Site internet : www.kochigallery.com
Email : info@kochigallery.com
Tel : +33 6 76 18 59 65
Facebook : www.facebook.com/kochigallery
Twitter : @kochigallery
Instagram : @kochi_gallery
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